Après vous avoir parlé de l’inauguration de la Biennale de Lyon, place aux œuvres qui sont exposées à la Sucrière.
Bien sûr, comme il s’agit d’art contemporain, je sens que beaucoup vont partir en courant sans lire l’article ou alors vont regarder les photos avec une moue non feinte en se disant qu’ils n’y connaissent rien et n’ont pas les clefs pour « comprendre » les oeuvres. Quelle erreur !
Je pense que l’art contemporain est justement l’art le plus accessible car il ne se comprend pas, il se vit ! Et chacun peut le vivre à sa façon. Les œuvres s’appréhendent différemment selon notre histoire, notre vécu, notre ouverture au monde ! Elles peuvent nous faire vibrer, nous émouvoir, nous interroger, nous surprendre… je n’ai jamais ressenti autant d’émotions que lorsque j’ai visité le musée Beaubourg ou la Biennale de Lyon !
Alors n’ hésitez plus, laissez tomber vos préjugés et courez à la sucrière vous faire votre propre opinion car les oeuvres que je vous montre ont un défaut : elles perdent de leur force une fois photographiée.
C’est parti pour la visite…
Différents films ou animations sont projetées, poussez le rideau et entrez
Linette Yiadom-Boakye, une jeune artiste de 35 ans et ses tableaux magnifiques
L’un de mes artistes préféré durant cette biennale, Arthur Bispo Do Rosario
Et puis cette œuvre est étonnante : le silence des sirène d’Eduardo Basualdo. Une grande étendue d’eau teintée, qui se vide pour se remplir à nouveau. L’eau s’évacue par une ouverture, un trou, que dis-je… un orifice. Et ce qui est formidable avec l’art contemporain c’est que l’on peut s’approprier l’œuvre. Ainsi lorsque l’eau s’en va, les spectateurs deviennent acteur en investissant les lieux. J’ai vu des gens enlever leurs chaussures et marcher dans l’eau tandis que d’autres s’étaient réfugiés sur les petits monticules à l’intérieur de l’œuvre. (C’est cette œuvre que regardaient François Hollande et Gérard Collomb sur mon précédent billet)
L’un des artistes qui a le plus de succès à la Sucrière : Michel Huisman
Encore une fois, le spectateur devient acteur dans cette œuvre (The Secret Garden)
Cette peluche parait vivante, avec ses yeux tellement tristes (Document 2000 Hiroshima)
La Nonette de Bruges,
Roberto Jacoby, Le fil rouge de l’histoire
Attention, regarder un panneau peut vous donner une furieuse envie
d’embrasser votre partenaire !
Et cet homme, nu, qui essaie de déplacer des colonnes à la force de ses bras. Nous savons qu’il n’y arrivera pas, nous sourions… mais lui ne renonce pas.
Tout est dit dans le « thème » de cette 11èmebiennale : Une terrible beauté est née !
J’aurais aimé voir voler les avions ultralégers d’Ernesto Ballesteros, voir les performances de Marina de Caro qui exposent des sculptures en plâtre et tricot étonnantes que je n’ose vous montrer en photo car cela ne leur rendrait vraiment pas honneur. Tellement d’autres œuvres à voir et à revoir. Je pense que je vais y retourner !
Et j’espère vous avoir donné un peu envie de vous y rendre vous aussi !
9 Comments
j aime bien l effet du « trou »
bisous et bon mardi Sonia
C très joli, je trouve ça très sympa ! Tes photos sont superbes !
Oh! oui alors c’est sûr je réserve un place!
merci…
Ca a l’air vraiment très sympa …. Pas le temps le WEnd prochain, dommage …
c’est chouette de nous faire partager, et tu as pu prendre des photos c’est rare, dans les expos, trop loin !!!!
C’est réussi, tu m’as donné envie !
reportage photographique bien mené qui donne envie
il y a des choses que j’aime , d’autres moins mais c’est normal
EXTRA!!!!!
Quand je t’ai laissée, le mec qui tire les colonnes était arrivé… J’étais sûre que t’allais le voir en partant!!!
C’est sûr que j’ai envie d’aller voir l’intégralité de l’expo!
De belles choses à voir ! J’aime beaucoup les tableaux du milieu !